Eric Roy, entraîneur de Brest, ne digère pas le scénario de la lourde défaite de son équipe à Marseille (4-1), dimanche lors d’une première mi-temps où il estime que les hommes de Roberto De Zerbi n’ont “pas produit grand-chose”.
Une large victoire et une belle soirée d’un côté mais une toute autre lecture de l’autre. Eric Roy, entraîneur de Brest, avait du mal à digérer à la fois la défaite et l’ampleur de celle-ci, dimanche à Marseille (4-1), dimanche. Selon l’entraîneur de Brest, l’OM a profité d’un maximum de réussite pour faire le break en première période malgré l’élimination d’Abdallah Sima. A la mi-temps, son équipe était menée 3-1 et s’est inclinée 4-1 face à l’OM qui a terminé la rencontre avec seulement 0,95 d’expected goals (les buts attendus selon la dangerosité des occasions).
“C’est quand même fou!”
“A la mi-temps, c’est même pire que ça”, a souri Eric Roy à l’issue du match. “Ils sont à 0,29 expected goals et on est à 1,58. Tu rentres et du perds 3-1, c’est quand même fou! Il y a un peu plus de talent en face. Quand tu vois le but d’Amine Gouiri, il ne doit pas peser lourd dans les expected goal mais à l’arrivée, c’est un but fantastique et magnifique. Il faut le féliciter pour ça.”
“Ce soir, nous étions des agneaux”
S’il regrette la lourdeur du résultat, le manager breton déplore aussi la fébrilité défensive de ses troupes. “On trouve que le score est lourd mais quand tu as des attitudes défensives comme on a pu avoir, tu es puni. J’ai souvent loué l’état d’esprit de mon équipe. J’ai souvent trouvé qu’ils pouvaient être des chiens sur le terrain, se sacrifier les uns pour les autres. Ce soir, j’ai plutôt trouvé que nous étions des agneaux. A partir de là, on ne peut pas gagner un match de haut niveau.”
“On n’a pas l’impression qu’ils (Marseille) aient produit grand-chose mais ils sont parvenus à nous marquer trois buts dont un magnifique et un autre par chance avec une frappe totalement hors-cadre (de Mason Greenwood) mais déviée en direction de nos cages par notre capitaine (Brendan Chardonnet)”, a-t-il ajouté. “Je pense sincèrement que sur la première période on n’a pas concédé grand-chose mais sur le dernier quart d’heure de la deuxième mi-temps, l’équipe était totalement démobilisée et a laissé pas mal d’espaces. Globalement ce n’est pourtant pas là qu’on a pris le plus de but donc c’est assez paradoxal. C’est la réalité du match.”