Geronimo Rulli, coupable d’une relance manquée contre Lille, dimanche en Livgue 1 (1-1), a permis au Losc de prendre un point contre l’OM. En décembre dernier, le gardien argentin avait assumé cette prise de risque dans ses relances, impulsée par son entraîneur Roberto De Zerbi, lors d’une interview accordée à RMC Sport.
La boulette de Geronimo Rulli est arrivée au mauvais moment pour l’OM, dimanche en Ligue 1 contre le Losc, dans un match contre un concurrent pour les places européennes. Sur une relance manquée, le gardien argentin a rendu le ballon aux Lillois, qui ont pu s’empresser d’égaliser au stade Pierre-Mauroy. Une erreur en partie liée à ce que demande Roberto De Zerbi à son portier lors des phases de relance.
En décembre dernier, lors d’un entretien accordé à RMC Sport, Geronimo Rulli avait détaillé cet aspect de son jeu. “Je veux bien comprendre qu’il y ait un peu de crainte, et que l’on ait l’impression que l’on prend des risques démesurés”, reconnaissait-il. “Peut-être que certains supporters ne sont pas habitués à ce genre de relances, mais je vous garantis que c’est le fruit de nombreuses heures de travail.”
“Si on est deuxièmes, c’est en grande partie grâce à Rulli”
L’Argentin assumait alors cette volonté de prendre des risques pour mieux impulser les actions de l’OM. “Tout au long de la semaine, on bosse ces sorties de balle et c’est notre style, notre jeu, il faut l’accepter. Ils peuvent crier, pleurer, critiquer ou avoir peur, on ne va pas changer la nature de notre jeu d’équipe car on croit en notre entraîneur, en sa philosophie et en son projet. Il faut y être fidèle car c’est le chemin correct pour devenir la meilleure équipe de France. Au bout du compte, c’est ça l’objectif.”
Après son erreur contre Lille, Rulli a d’ailleurs été soutenu par son entraîneur. “Ça arrive”, a dédramatisé Roberto De Zerbi. “C’est un but stupide. J’ai revu les images, et il aurait pu la donner à Kondogbia qui était libre. C’était un risque inutile mais c’est des choses qui arrivent. Si on est deuxièmes, c’est en grande partie grâce à Rulli”.