Lors d’un point presse bilan de la saison, Pablo Longoria a exprimé son désir de réorganiser la Commanderie, le centre d’entraînement, trop petit et pas assez sécurisé pour un fonctionnement durable.
Les chantiers sont nombreux à l’OM. Si le club vient de valider sa deuxième place en championnat, synonyme d’une qualification en Ligue des champions, Pablo Longoria veut performer sur tous les plans. Outre le mercato, qui s’annonce une nouvelle fois animé, le président marseillais désire prendre le taureau par les cornes pour apporter des modifications à un endroit cher aux Phocéens: le centre d’entraînement.
“En numéro un, les bureaux de la Commanderie datent de 2007. Le monde du travail a changé radicalement en 18 ans. La Commanderie actuelle, ce n’est pas adaptable dans la façon dont ça doit fonctionner”, a soutenu le dirigeant espagnol ce lundi lors d’une conférence de presse. “En numéro deux, quand je fais des rendez-vous importants, je les fais à l’extérieur. Quand tu rentre dans notre centre sportif, tu fais un voyage dans le passé. Là, on n’est pas fier de recevoir du monde.”
>> Revivez la conférence de presse de Pablo Longoria
“On veut faire un centre sportif de très haut niveau”
Pablo Longoria veut également “protéger l’effectif professionnel”, trop exposé selon lui. “Il y a une façon de vouloir se mêler des affaires des autres que je n’ai vu nulle part au monde. C’est une maladie et je veux éradiquer cette maladie. Chacun des salariés pouvait voir les entraînements, qui allait jouer le week-end. Ce n’est pas normal. Il y a des tensions internes qui ne vont pas dans la bonne direction des intérêts sportifs”, a dénoncé l’Espagnol.
Mais comment faire pour rendre le centre d’entraînement conforme aux exigeances du club? “On est limités par les espaces à la Commanderie. On n’a que trois terrains dont un qui n’a pas les dimensions officielles. On veut faire un centre sportif de très haut niveau. On doit trouver un terrain plus grand avec plus de place, notamment pour le centre de formation et les féminines.”
L’équipe féminine retrouvera par ailleurs l’Arkema Première Ligue la saison prochaine après avoir remporté le titre en D2. Mais les joueuses de Frédéric Gonçalves ne devraient pas quitter le Campus. “C’est une question importante qu’on s’est posé les derniers mois. Il n’y a pas de stade homologué à Marseille pour pouvoir jouer (en première division). Ce n’est pas une critique, c’est la réalité. Je comprends la limite des infrastructures sportives à Marseille. On va faire une période de transition d’un an, et essayer de voir quelle est la meilleure solution pour l’avenir, pour chercher un cadre d’entraînement digne pour l’équipe féminine. On doit trouver un terrain, où s’entraîner. On va chercher à aménager de la meilleure façon possible le Campus pour avoir une image télévisée digne. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. C’est une question importante, parce qu’on est pas à la hauteur.”