Conscient d’avoir critiqué le choix d’Adrien Rabiot d’avoir signé à l’OM, Jérôme Rothen a reconnu que l’international français s’épanouit à Marseille.
Jérôme Rothen fait son mea culpa. Souvent critique à l’égard d’Adrien Rabiot, lui reprochant notamment d’avoir rejoint l’OM après avoir été formé au PSG, l’ancien Parisien a rétropédalé ce vendredi dans l’émission Rothen s’enflamme pour louer “la personnalité” de l’international français.
“Je n’ai pas compris son choix donc j’ai été critique. En toute objectivité, essayant d’être le plus neutre possible, c’est rafraîchissant. Il est atypique. C’est quelqu’un qui va au bout de ses contrats. Il a envie, c’est un choix dans une carrière de respecter son contrat. Certains vont te dire qu’il joue avec l’oseille des clubs. Il donne, il respecte ses contrats. C’est la première chose. C’est un joueur international, un joueur qui a une renommée. Ce n’est pas n’importe quel joueur, on est d’accord. Même si je trouve que depuis le début de saison il n’est pas forcément dans sa meilleure période comme il le dit. Déjà en termes de positionnement, parce qu’il ne joue pas forcément à son poste, il joue bien plus offensif. Ça ne l’empêche pas de marquer quelques buts ou de faire quelques passes décisives”, a-t-il reconnu.
“Un bon mec” nécessaire au football
S’il “attendait plus” d’Adrien Rabiot cette année sur le terrain, Jérôme Rothen loue les statistiques du milieu de 30 ans mais surtout son côté “clivant”. “Il y a des saisons, les saisons se suivent et ne se ressemblent pas forcément. Pour parler plus de ses choix, de sa façon de réagir, je pense qu’il ne calcule pas et ça, j’aime bien. Oui il fait parler, c’est quelqu’un qui est clivant. Tu aimes ou tu n’aimes pas, il n’y a pas de juste milieu avec Adrien Rabiot. Je crois que le football a besoin aussi d’avoir ce genre de personnalité. Sinon, on arrive dans un foot asseptisé qu’adore Jean-Michel Larqué depuis quelques années.”
Pour étayer ses propos, Jérôme Rothen s’appuie sur le meilleur ennemi des Français. “J’aime bien (Emiliano) Martinez, le gardien d’Aston Villa. Il dégage une certaine arrogance, il y a de second degré, du chambrage et pour moi c’est le football. Adrien Rabiot, c’est dans un autre style. Des fois il est aussi piquant. Il peut être arrogant, mais c’est une façade parce que j’imagine que c’est un bon mec. Il est assez fidèle avec ses amis. Je ne le connais pas plus que ça, j’observe. J’espère qu’il y en aura d’autres encore parce que si les joueurs se ressemblent tous en termes de personnalité, en termes de choix de carrière aussi, on s’embêterait à faire des émissions tous les jours.”