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Le président de la 10e chambre correctionnelle du tribunal de Paris le concède bien volontiers : « Je trouve qu’il n’est pas normal de juger les gens onze ans après. » Jeudi 12 juin, la mémoire de chacun est mise à rude épreuve. Lors d’une audience longue de dix heures, cinq syndicalistes de la Poste – licenciés depuis pour la plupart – ont dû s’expliquer sur deux actions militantes datant des 13 et 20 février 2014.