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OPINION. « Il est temps de reconnaître la Palestine », par la fondatrice des Guerrières de la paix et 6 députés

mai 10, 2025
in @La Tribune, Économie
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OPINION. « Il est temps de reconnaître la Palestine », par la fondatrice des Guerrières de la paix et 6 députés
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La Tribune - Economy

https://static.latribune.fr/2581432/hanna-assouline-est-fondatrice-des-guerrieres-de-la-paix.jpg

Il est temps ! Il est temps de reconnaître l’État de Palestine. Il est temps de soutenir, plus que jamais, les bâtisseurs de paix israéliens et palestiniens, ces femmes et ces hommes qui, contre vents et bombes, refusent de céder à la haine, à la vengeance et à la destruction de l’Autre.

Nous, députés de la République, aux côtés des Guerrières de la Paix, avons décidé de dépasser les clivages politiques et d’unir nos voix pour lancer aujourd’hui cet appel. Plus qu’un simple appel : nous lançons un cri. Un cri d’urgence, de responsabilité, et d’humanité.

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À Gaza, la situation est insoutenable. Les Gazaouis suffoquent sous les bombardements de l’armée israélienne. La population civile y est enfermée, affamée, assoiffée. Des familles entières disparaissent sous les décombres. Les enfants meurent de faim, de blessures, d’abandon. Les hôpitaux sont devenus des morgues, les écoles des ruines. L’aide humanitaire est empêchée, les convois entravés. Ce blocus est un châtiment collectif, en violation flagrante du droit international et de toute morale humaine.

Pendant ce temps, les otages israéliens sont toujours retenus par les terroristes du Hamas, et la société israélienne est au bord de la rupture. Sa démocratie vacille. Son avenir est confisqué par un gouvernement d’extrême droite qui instrumentalise la peur et la guerre à des fins de survie politique. Les dernières annonces visant à occuper durablement une partie de la bande de Gaza marquent un tournant désastreux. Elles scellent une nouvelle intention : celle d’effacer toute perspective de souveraineté palestinienne en forçant la population gazaouie au départ attestant d’une volonté de nettoyage ethnique.

À Gaza, la situation est insoutenable. Les Gazaouis suffoquent sous les bombardements de l’armée israélienne. La population civile y est enfermée, affamée, assoiffée. Des familles entières disparaissent sous les décombres.

C’est une impasse, une violation des droits fondamentaux et également une menace pour l’avenir d’Israël lui-même.

Nous refusons de détourner le regard. Nous refusons l’impuissance. Nous refusons de nous habituer à l’horreur.

Se battre pour un avenir commun

Depuis plusieurs jours, nous sommes au Proche-Orient. À Jérusalem, à Ramallah, à Hebron, à Tel-Aviv. Nous marchons aux côtés de celles et ceux qui croient encore, malgré tout, en un avenir commun. Des deux côtés du mur, ils se battent pour la justice, pour la dignité, pour la paix. Ils luttent contre l’occupation, la colonisation illégale et les violences quotidiennes contre la population palestinienne en Cisjordanie. Ils s’opposent avec courage aux extrémistes qui les condamnent à l’impasse politique et au désespoir à perpétuité.

Ils luttent pour le respect des droits humains, pour la démocratie, l’égalité, la justice et l’indépendance pour tous.

Leur combat pour la Paix ne s’épargne aucune lucidité et nous avons pu prendre la mesure sur le terrain de la gravité et de l’urgence de la situation.

Si nous n’agissons pas vite, la situation sera bientôt irréversible.

Malgré les entraves et les difficultés, ils ne renoncent pas. Nous ne devons pas les abandonner.

À Jérusalem, nous avons participé à la grande conférence It’s Time, où se sont rassemblés des milliers de militants pour la paix israéliens et palestiniens.

Celles et ceux qui tendent la main, souvent au péril de leur vie. Ils œuvrent au quotidien sur le terrain à la recherche de solutions pour mettre fin au cycle de violence et de destruction.

Si nous n’agissons pas vite, la situation sera bientôt irréversible.

Ils construisent des ponts là où d’autres érigent des murs.

Ce sont eux, les véritables gardiens de l’avenir. Ce sont des résistants. Nous leur devons notre soutien inconditionnel. Leur courage nous oblige. Et tant qu’ils parleront nous ne nous tairons pas. Dans ce contexte, nous appelons solennellement le président de la République à poser un acte de courage et de responsabilité historique : reconnaître officiellement l’État de Palestine.

« Un pas concret vers la paix »

Cette reconnaissance n’est pas un acte symbolique ou une posture. C’est un geste politique, un geste pragmatique. Un appel à la responsabilité de chacun. Un pas concret vers la paix. Un pas vers la solution la plus juste la solution à deux États.

Ce geste n’est pas un acte contre Israël. Reconnaître l’État de Palestine, c’est reconnaître le droit des deux peuples à vivre libres, égaux et en sécurité. C’est renforcer les forces de la modération, du dialogue, de la réconciliation. C’est refuser que les extrêmes dictent l’avenir.

Reconnaître l’État de Palestine, c’est affirmer que les principes universels ne sont pas négociables selon les circonstances ou les rapports de force. La paix ne se décrète pas, elle se construit. Mais elle a besoin de repères clairs. Et la reconnaissance d’un État palestinien en est un.

Il est temps de comprendre collectivement que l’avenir des Israéliens et des Palestiniens est interdépendant, que leurs destins sont liés, imbriqués.

On ne peut penser la sécurité des uns sans la liberté des autres, et vice versa.

Le seul avenir possible est celui qui reconnaîtra la légitimité de chacun et de tous à vivre dans l’indépendance, la dignité et la sécurité. Cette reconnaissance est la condition de la survie de ces deux peuples, le seul véritable horizon de justice et de responsabilité.

Nous le disons avec force : la reconnaissance de l’État de Palestine est une nécessité politique, diplomatique et morale. C’est aujourd’hui que l’histoire se joue. Et l’histoire nous regarde.

Il est temps. Pour la paix. Pour la justice. Pour la vie.

Signataires :

  • Hanna Assouline, fondatrice des Guerrières de la paix
  • Léa Balage El Mariky, députée écologistes
  • Jérôme Guedj, député PS
  • Amélia Lakrafi, députée Ensemble pour la République
  • Dominique Potier, député PS
  • Chloé Ridel, députée européenne PS

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