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OPINION. « Pourquoi certains dirigeants tiennent et d’autres s’effondrent », par Caroline Chevallon, fondatrice de Code Conseil

avril 19, 2025
in @La Tribune, Économie
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OPINION. « Pourquoi certains dirigeants tiennent et d’autres s’effondrent », par Caroline Chevallon, fondatrice de Code Conseil
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La Tribune - Economy

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Le pouvoir ne mute pas, il change de scène. À l’heure où les figures politiques vacillent, les dirigeants d’entreprise deviennent les nouveaux repères d’autorité. Mais seuls ceux qui incarnent une figure claire, et non une posture orchestrée, créent un effet durable.

Depuis quelques jours, un sondage largement repris affirme que Bernard Arnault est désormais perçu comme l’homme le plus influent de France, loin devant Emmanuel Macron. Certains voient une monte en puissance de la parole patronale. Je vois autre chose : un déplacement silencieux, mais radical, de la scène d’autorité.

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Ce qui mute aujourd’hui, ce n’est pas la communication des dirigeants. C’est le lieu depuis lequel une parole structure le réel. Ce n’est pas parce qu’ils s’expriment plus que les patrons pèsent davantage. C’est parce qu’ils incarnent, pour certains, une figure lisible, stable, identifiable. Une forme d’autorité qui tient, dans un monde où les repères s’effondrent.

Ceux qui font aujourd’hui autorité ne sont pas les plus exposés, ni les plus performants. Ce sont ceux dont la présence trace une ligne. Ceux dont la parole ne cherche pas à séduire, mais à structurer. Ceux qui, dans une époque saturent d’images et de récits, font apparaître une cohérence. Une direction. Une figure.

Une figure plutôt qu’une posture

Car c’est bien de cela qu’il s’agit : non pas d’image, ni de posture, mais de figure. Une figure ne se joue pas. Elle se tient. Elle ne se répète pas. Elle imprime. Elle ne prend pas toute la place, mais elle marque l’espace. Bernard Arnault, Patrick Pouyanné, Xavier Niel, Michel-Edouard Leclerc ou encore Alexandre Ricard : chacun, à leur manière, incarne un type de présence, de rythme, de verticalité. Et ceux qui les entourent le savent : on ne remplace pas une figure. On peut la critiquer, la contrer, la confronter. Mais on ne peut pas l’ignorer

Ce que l’observe aujourd’hui est simple : ceux qui tiennent une figure claire traversent les crises. Ceux qui s’ajustent en surface vacillent à la première secousse

Caroline Chevallon

À l’inverse, d’autres dirigeants s’épuisent à multiplier les apparitions, les éléments de langage, les récits. Mais rien ne tient. Car la visibilité n’est pas la lisibilité. Et un message, sans axe ni Incarnation, ne produit aucun effet.

Sortir du mythe de la bonne communication

Depuis plus de dix ans, l’accompagnent des figures dirigeantes à tenir leur place, non pas par la posture, mais par l’effet qu’elles créent. J’ai structuré une grille d’analyse de six figures d’influence, qui permet de lire ce qui fait tenir – ou non – un leader dans l’époque. Chaque figure possède son rythme, son niveau de présence, son rapport au silence, au langage, à la scène. Ce que l’observe aujourd’hui est simple : ceux qui tiennent une figure claire traversent les crises. Ceux qui s’ajustent en surface vacillent à la première secousse.

Il est temps de sortir du mythe de la bonne communication. Ce n’est pas une stratégie de contenu qu’il faut bâtir, mais une stratégie d’incarnation. Ce que le sondage de ces derniers jours rend visible, ce n’est pas une mode passagère. C’est un basculement. Et dans ce nouvel espace d’autorité les figures d’influence ne sont pas des rôles à jouer. Ce sont des actes à tenir.

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