Orano va-t-il se séparer de ses actifs au Niger ? Le groupe tricolore étudierait la possibilité de vendre ses sites miniers consacrés à l’extraction d’uranium, minerai qui sert à faire tourner les réacteurs nucléaires, selon le Financial Times.
Dans une déclaration àReuters, Oranoadit que sa priorité restait la procédure d’arbitrage en cours, ajoutant que«plusieurs parties ont exprimé leur intérêt pour les actifs miniers du groupe au Niger et sont libres de soumettre des offres si elles le souhaitent».
Déjà fin 2024, l’entreprise avait annoncé que le gouvernement militaire du Niger, au pouvoir depuis un coup d’État survenu en 2023, avait pris le contrôle opérationnel de sa filiale Somaïr, société chargée d’exploiter la seule mine d’uranium du Niger dont il détient 63 % du capital.
Ce mardi, Orano dont l’État français détient 90% du capital, a indiqué avoir décidé de saisir le procureur de la République du Niger pour arrestation arbitraire, détention illégale et confiscation injustifiée de matériels propriété des sociétés nigériennes, après les perquisitions de ses bureaux par les forces de sécurité du pays d’Afrique de l’Ouest.
Le groupe français s’est aussi vu retirer un permis d’exploitation minière pour sa filiale Imouraren, annulé en juin 2024.
Orano décroche un financement européen important
La Banque européenne d’investissement (BEI) a accordé, le 28 février dernier, un financement de 400 millions d’euros à Orano dans le cadre du projet d’augmentation de 30 % des capacités de son usine d’enrichissement Georges-Besse II sur le site du Tricastin, dans la Drôme.
(Avec Reuters)
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