Personne n’a oublié. Au soir du résultat des élections européennes, le 9 juin, Emmanuel Macron annonçait, depuis l’Élysée, la dissolution de l’Assemblée nationale. Une décision qui a immédiatement fait réagir les milieux économiques, redoutant l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national (RN). Si le RN, favori des sondages, a finalement échoué dans sa quête d’une majorité au Palais-Bourbon, l’épisode politique a marqué les ménages — notamment les plus aisés — qui ont, pour certains, questionné leur stratégie patrimoniale. Ainsi, dans la foulée de la dissolution, les avocats fiscalistes et les ingénieurs patrimoniaux ont reçu une multitude de questions inquiètes de leurs clients.
Neuf mois plus tard, François Bayrou a pris ses quartiers à Matignon après la censure du gouvernement Barnier. Fin tacticien, le Béarnais a réussi, malgré l’absence de majorité au parlement, à faire adopter un budget pour 2025. Si la situation interne s’est apaisée, les désordres économiques et géopolitiques s’accumulent à l’extérieur des frontières hexagonales. Et ce, au grand dam des épargnants.