Les États-Unis, qui jusqu’ici exigeaient l’expulsion de Syrie des combattants étrangers, ex-djihadistes, viennent d’accepter leur intégration dans l’armée syrienne. Un revirement pour mettre au pas ces 3 500 soldats, qui sont loin d’avoir abandonné leur vision rigoriste de l’islam.
Donald Trump a choisi de miser sur le nouveau président de la Syrie, Ahmed al-Charaa. De cela découle la décision américaine d’avaliser l’intégration de 3 500 combattants étrangers au sein des forces armées syriennes. Ces troupes ne seraient pas mélangées au reste du contingent, mais formeraient un 84e bataillon.
La plupart sont des ex-djihadistes ouïghours, membres du Parti islamique du Turkestan (PIT), considéré comme terroriste par Pékin, en raison d’attentats et de ses liens avec les talibans et Al-Qaida. L’un de ses principaux objectifs ? Établir un califat dans l’ouest de la Chine. Des milliers de membres de ce groupe formé au Pakistan en 1997 se sont engagés sur le front syrien au cours de la dernière décennie.