Michel Polnareff présente ce vendredi 25 avril le (très court) 11ème album studio d’une carrière haute en couleurs. Pour les besoins de cette chronique à haut risque, réalisée dans les conditions du direct et sans trucage, nous avons convoqué, en duel, l’esprit critique et la bienveillance. Lequel des deux aura le dernier mot ?
Le Sens Critique : Bon, alors, on l’écoute ce nouvel album ? Dans l’ordre du disque, ça te va ?
La Bienveillance : Oui, très bien. Dans l’ordre des huit chansons, car je préfère te prévenir : le disque est très court. Mais surtout, on l’écoute dans la bienveillance, s’il te plait. On est en 2025. Michel a 80 ans. Toute la France l’adore. Alors mollo sur les vannes, je t’en prie.
Le Sens Critique : Tu es sûr que c’est ce qu’il voudrait, Michel Polnareff ? Qu’on soit particulièrement indulgent en raison de son âge ? Un type qui a toujours été aussi ambitieux, aussi courageux dans ses choix de carrière, un très grand mélodiste de surcroît ? Tu penses vraiment qu’il voudrait qu’on se fasse l’Âme câline au lieu d’écouter son album avec un minimum de sens critique, comme n’importe quelle autre nouveauté d’un artiste de 30 ou 40 ans ? On fait dans la discrimination positive, du coup ?