Organismes privés, institutions officielles, Réseau électrique national, chacun y va de sa théorie pour tenter d’expliquer l’immense panne de courant qui a frappé l’ensemble de la péninsule ibérique ce lundi 28 avril. Et la classe politique se déchaîne pour identifier un responsable…
Pour les conservateurs espagnols, le véritable responsable de la panne géante qui a plongé lundi l’Espagne dans l’obscurité durant plusieurs heures, est connu : ce sont les énergies vertes tant vantées par les socialistes et les écologistes de la gauche radicale. Elles auraient fait exploser le réseau traditionnel, à savoir celui des centrales hydroélectriques également chargées à bloc par les pluies récentes et les centrales nucléaires. Il n’en fallait pas plus pour enflammer le débat sur les énergies renouvelables qui se sont développées à marche forcée ces dix dernières années en Espagne. Championne d’Europe de l’électricité solaire et éolienne, le pays dispose d’un réseau vert, qui lui permet de tirer 65% de son courant des énergies non fossiles.