Commune et département, la Ville de Paris subit une double peine depuis l’adoption de la loi de finances 2025 en janvier. C’est du moins le ressenti de Paul Simondon, adjoint (PS) aux Finances d’Anne Hidalgo. L’État demande en effet à la capitale un effort de 275 millions d’euros sur les 2,2 milliards officiellement demandés aux collectivités territoriales. Pire, la facture grimpe à 3,6 milliards d’euros à écouter le ministre de l’Aménagement des territoires et de la Décentralisation François Rebsamen, et même à 7,3 milliards selon l’Association des maires de France (AMF).
« Ce ne sont pas des économies forcées, mais une ponction qui va dégrader notre autofinancement avec une seule conséquence : une coupe dans les services publics du quotidien et dans l’investissement, ainsi qu’un recours à la dette », s’agace Paul Simondon. « Ce n’est rien d’autre qu’un transfert de la difficulté de l’État sur les élus locaux », pointe encore l’adjoint aux Finances.