Les joueurs argentins ont confié avoir été motivés par les déclarations insultants de Raphinha avant le match largement remporté par l’Albiceleste sur le Brésil (4-1), mardi. Le joueur du Barça n’a pas été épargné pendant et après la rencontre.
Raphinha était particulièrement attendu sur la pelouse du Monumental, mardi. Et l’attaquant du Barça n’a pas vraiment répondu à ses promesses de Son équipe a été balayée (4-1) et l’ancien Rennais particulièrement visé par les Argentins, très remontés après ses propos. “Qu’ils aillent se faire foutre”, avait-il notamment lancé.
“Il n’est pas nécessaire de dire tout ce genre de choses quand on ne peut pas faire ses preuves sur le terrain”
Après une faute sur Nicolas Tagliafico au milieu de terrain en première période, Raphinha a vu bondir toute la sélection argentine pour défendre le défenseur. “Parle moins”, lui a lancé le capitaine Nicolas Tagliafico. A l’issue de la rencontre, plusieurs joueurs argentins ont révélé avoir été piqués dans leur orgueil par les propos du Barcelonais. “On m’a toujours appris qu’il fallait parler après les matchs, ce garçon a besoin d’éducation. Nous espérons qu’ils continueront de parler de nous, comme ça ils allumeront la dynamite”, a souri le gardien Emiliano “Dibu” Martinez, qui a volontairement percuté Raphinha au moment où ce dernier rentrait aux vestiaires, après avoir reçu une petite tape de Leandro Paredes sur la joue.
Jamais très loin quand les choses s’enveniment, ce dernier a aussi envoyé le Brésilien dans les cordes face à la presse. “Il n’est pas nécessaire de parler avant, il n’est pas nécessaire de dire tout ce genre de choses quand on ne peut pas faire ses preuves sur le terrain”, a lancé l’ancien joueur du PSG. “Nous continuons à montrer chaque jour à chaque entraînement et à chaque match que nous jouons.”
Auteur du premier but du match, Julian Alvarez savoure aussi cette douce vengeance. “Évidemment, cette façon de parler ajoute du piquant à un match comme celui-ci. Nous, avec humilité et travail, avons joué un grand match et lui avons donné du fil à retordre”, a ajouté le buteur.
Scaloni “pardonne” Raphinha
“Il ne se passe rien”, ajoute Rodrigo De Paul. “Sur le terrain, nous avons fait ce que nous devions faire. Nous n’avons jamais manqué de respect à personne et, toutes ces années, on nous a souvent manqué de respect. Personne ne nous a aidés, nous l’avons fait seuls et nous continuons à le prouver. Nous sommes la meilleure équipe depuis cinq ou six ans. Qu’il nous respecte.”
Très mesuré avant la rencontre en appelant au calme, Lionel Scaloni a encore joué les médiateurs après la large victoire de son équipe. “En conférence de presse, j’ai dit que je n’étais pas entré dans les déclarations, je ne les ai pas revues et il semble que je comprenne aussi la situation, je comprends qu’il s’agit d’un Brésil-Argentine, il n’y a pas besoin de faire de déclarations pour que le match soit comme ça. Ce n’est pas pour ça que nous avons joué comme ça, pas du tout, au contraire. Je pardonne à Raphinha, car je sais qu’il ne l’a pas fait exprès. Il défend son équipe nationale, son équipe. Avec ou sans déclarations, on allait jouer notre jeu, et eux aussi. Je lui pardonne, car je suis absolument certain qu’il n’avait pas l’intention de blesser qui que ce soit.”