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Nairobi (Kenya).– Nelson Amenya, un entrepreneur âgé d’à peine 31 ans, hésite lorsqu’on lui demande ce qu’il va faire après avoir obtenu en France son diplôme d’études supérieures en gestion et management des entreprises. « Je ne rentrerai pas au Kenya. Pas encore, déclare-t-il. Ma boîte de réception est pleine de menaces, des amis m’appellent pour me dire de ne pas revenir. Je ne veux pas finir comme cette dame de la NHIF [National Health Insurance Fund – ndlr], abattue en plein milieu de Nairobi pour avoir dénoncé la situation. »