Présenté en ouverture du festival ce soir parallèlement à sa sortie dans tous les bons cinémas de l’Hexagone, le premier film provincial, sentimental et mélodique de la cinéaste française dépoussière les codes de la comédie musicale. Un coup d’essai qui chante juste et bien.
L’heure de notre repentance a sonné. Quand Thierry Frémaux, le Big Boss de l’institution cannoise, a annoncé en avril lors de sa traditionnelle conférence de presse que le film d’ouverture de la 78e édition serait signé par une débutante (une première dans l’histoire du festival) et qu’il s’agissait d’une comédie musicale, on se murmurait à l’oreille (oui, c’est possible) que cette nouvelle n’augurait rien de bon. Pourquoi exposer ainsi sous les spots une énième disciple de Jacques Demy et Christophe Honoré, idoles des bobos et des cinéphiles chics ? On avait tort. Partir un jour, signé Amélie Bonnin, est un film résolument atypique et sa présence en ouverture s’impose comme la première excellente surprise de Cannes 2025. On croise les doigts pour que ce ne soit pas la dernière.