A trois jours de la finale de Ligue des champions entre le Paris Saint-Germain et l’Inter Milan, la préparation des Parisiens fait débat. Jérôme Rothen, qui a joué une finale de C1 en 2004, a évoqué cet aspect dans Rothen s’enflamme, mercredi sur RMC.
La préparation d’une finale de Ligue des champions est forcément particulière, surtout au Paris Saint-Germain, pas franchement habitué à l’évènement. “C’est une semaine comme les autres mais plus on va se rapprocher du match, plus on va ressentir la pression, a reconnu Lucas Hernandez il y a quelques jours. Pendant la semaine, on va être tranquilles, comme d’habitude, et à partir de vendredi les nerfs vont monter un peu.”
Faut-il alors changer les habitudes, s’enfermer chez soi, ou au contraire s’aérer l’esprit? “Je reste persuadé que tu restes chez toi ou que tu sortes un peu et que tu vois du monde, tu ne penses qu’à ça, a expliqué de son côté Jérôme Rothen”, mercredi dans Rothen s’enflamme, sur RMC. “Il n’y a pas de recette miracle.”
“C’est tellement personnel qu’il n’y a pas de recette miracle”
En 2004, avec l’AS Monaco, Rothen a connu ces matchs de Ligue des champions à haute tension: “Je me souviens, il y avait le tournoi de tennis de Monaco. C’était le match retour contre le Real Madrid ou le match aller contre Chelsea. La pression est énorme à ce moment-là, ce n’est pas une finale mais c’est la même chose. Le conseil de Didier Deschamps et de tout le staff, c’était vous n’y allez pas. Mais en début de semaine il nous avait laissé l’occasion d’y aller.”
L’occasion, non pas de penser à autre chose, mais d’en parler et de ne pas cogiter de la même manière. “Les gens t’en parlent. Est-ce que c’est mieux de partager ça avec les passionnés, d’en parler, ou d’être chez toi à gamberger, à te retourner le cerveau plusieurs fois, à te dire il faut que je fasse ça?, demande Rothen. Je reste persuadé que c’est tellement personnel qu’il n’y a pas de recette miracle.”