En conférence de presse, vendredi 9 mai, Luis Enrique a estimé que le PSG était “prêt à marquer l’histoire”, tout en mettant en garde le club sur un excès de joie.
Au surlendemain de la qualification en finale de la Ligue des champions, prévue contre l’Inter le 31 mai, le Paris Saint-Germain est-il toujours sur un petit nuage? “Je ne veux pas qu’il y ait d’excès”, a en tout cas prévenu Luis Enrique en conférence de presse, vendredi 9 mai, veille de l’avant-dernier match de championnat, contre Montpellier.
“Nous avons fixé cet objectif et nous savons ce que ça voudrait dire d’être les premiers (à faire remporter la Ligue des champions au PSG, ndlr). Mais ça doit être une motivation. Cela ne peut pas être une charge. Tout excès représente une charge. La joie immense est une charge quand tu dois être compétitif”, alerte l’entraîneur espagnol.
D’autant que les Intéristes peuvent se nourrir de leur vécu de 2023. “L’Inter connaît les finales, il en ont joué une il y a deux ans contre Manchester City (défaite 1-0). Ce sont des joueurs qui ont plus d’expérience que les nôtres, une équipe construite depuis plus longtemps”, ajoute Luis Enrique.
“Pas de sensation plus belle”
Un discours prudent qui n’enlève rien au fait d’être conscient du moment présent et (peut-être) à venir: “Nous sommes tous prêts à Paris pour marquer l’histoire. Les supporters sont prêts parce que ce sera la deuxième finale. 2020, c’était l’année du Covid, mais sans les supporters ce n’est pas vraiment pareil. S’il y a une équipe qui mérite de gagner la Ligue des champions, c’est bien le PSG. Mais avoir trop d’énergie positive, c’est dangereux”.
Tout est une question de mesure. Car dans le fond, Luis Enrique savoure: “Ce qui définit le football, c’est la passion. Quand tu vois les moments festifs, que tu vois qu’il y a autant de gens si heureux grâce à ton travail, à celui de l’équipe et du club, il n’y a pas de sensation plus belle que celle-ci. Il n’y a rien de plus beau que d’offrir du bohneur à la vie d’autres personnes. (…) Nous allons tenter de finir avec la cerise sur le gâteau que mérite l’équipe et les supporters. Nous méritons cette chance de jouer la finale, comme l’an dernier. Cette année, nous avons démontré un mérite suffisant pour nous trouver là où nous sommes”.
Et le 31 mai, Luis Enrique attend d’ores et déjà de ses joueurs qu’ils jouent leur jeu: “C’est un match de foot, qui doit ressembler à notre façon d’être meilleurs que l’adversaire. Si nous sommes meilleurs sur ce que nous savons faire, alors le résultat sera positif”.