Deux semaines après l’interruption du cours du maître de conférences en géographie à l’université de Lumière Lyon-II, Fabrice Balanche, accusé de « racisme » par les militants, la présidente du campus est (enfin) sortie de son silence. À la surprise générale, Isabelle von Bueltzingsloewen a ainsi dénoncé les « paroles affligeantes » et « complotistes » de son propre collègue, semant encore davantage le trouble au sein d’un établissement secoué par les manifestations pro palestiniennes.
Il lui aura fallu deux semaines pour réagir. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ladite réaction ne va pas franchement dans le sens de la solidarité qu’on pouvait attendre venant d’une présidente d’université. Petit rappel des faits : Fabrice Balanche, maître de conférences en géographie et spécialiste du Moyen-Orient à l’université de Lumière Lyon II, a été placé sous protection fonctionnelle après que son cours a été interrompu par une vingtaine de militants masqués, appartenant au groupe pro palestinien « Autonomes Lyon-2 », l’insultant de « sioniste », « raciste » et d’ « islamophobe ».