L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin a laissé entendre qu’il pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2027, jouant la carte d’un positionnement original : une droite probusiness et pro-Gaza. Malgré son intérêt médiatique et politique, la candidature de Villepin risque de rater sa cible, faute d’une stratégie cohérente pour éloigner de la gauche « insoumise » un électorat qui lui fait largement confiance, estime le politologue et analyste d’opinion Paul Cébille.
Cette tribune ne sera pas une énième analyse d’un retour en politique raté. Pourtant, lorsque d’anciennes figures tentent de briser les pesanteurs de la sociologie électorale, l’affaire devient plus intéressante. Dominique de Villepin s’inscrit dans cette démarche en cherchant à détacher les banlieues et l’électorat musulman de la gauche, une tâche impossible. Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, a laissé entendre qu’il pourrait être candidat à l’élection présidentielle de 2027, jouant la carte d’un positionnement original : une droite probusiness et pro-Gaza.