Et si la menace d’une augmentation des droits de douanes sur les vins et spiritueux brandie par Donald Trump était – aussi – une opportunité de repenser le marché viticole ? Et pourquoi pas de rediriger les meilleurs vins vers les consommateurs européens.
Contrairement à la doxa ambiante, le protectionnisme brutal dont Donald Trump menace les vins européens avec une taxe de 200 % n’est pas forcément une calamité si le Vieux Continent décide de réagir à la hauteur de l’enjeu. Ce serait un coup, et un coût, évident pour les vins les plus cotés et les plus connus, dont une bonne part de marché s’exporte outre Atlantique. Ils sont souvent les plus solides économiquement, et parfois les plus chers, mais aussi l’occasion de repenser les importations et les tarifs en vigueur. Deux éléments majeurs viennent tempérer l’émoi consécutif à cette annonce.