En poste depuis un peu plus d’un mois, Philippe Pascal n’a pas eu le loisir de savourer sa nomination. Le nouveau PDG du Groupe ADP, dont l’agenda n’a rien à envier à celui d’un ministre, enchaîne rendez-vous parisiens et déplacements à l’étranger. Après s’être rendu en Inde pour réaffirmer la relation avec le groupe familial GMR, avec lequel ADP est coactionnaire de GMR Airports, il a visité sa filiale TAV Airports en Turquie. L’occasion pour lui de découvrir l’extension d’Antalya, un aéroport déjà gros comme Paris-Orly et qui s’apprête à doubler de taille, avant son inauguration par le président turc, Recep Tayyip Erdogan, ce week-end.
Si le PDG de 53 ans n’a pas tardé à se rendre en Inde et en Turquie, c’est que ces actifs à l’étranger sont cruciaux pour assurer la croissance du groupe et qu’ils ont concentré les investissements ces dernières années. On en oublierait presque qu’ADP signifie Aéroports de Paris. Ce n’est pas le cas de Philippe Pascal, qui a mis Roissy et Orly au cœur de ses priorités. « Ce n’est pas un changement de stratégie, affirme-t-il à La Tribune Dimanche, c’est l’entrée dans un nouveau cycle d’investissement et de développement. »