Avec sa saillie contre Donald Trump et Elon Musk pour avoir humilié Volodymyr Zelensky, le sénateur Claude Malhuret est presque devenu une star pour les médias du monde entier. Mais au Sénat, passée sa maîtrise de l’art oratoire, l’ancien maire de Vichy est perçu comme peu travailleur et adepte d’une vision partisane très datée.
Claude Malhuret a toujours prêché la bonne parole. Celle du centrisme zélé et autoritaire, de l’atlantisme convaincu, de la morale face aux « extrêmes ». Or cette fois son auditoire ne se limite pas à quelques sénateurs – rigolards ou agacés –, mais aux médias du monde entier. Sa saillie contre Donald Trump – qu’il compare à Néron – et Elon Musk – qu’il qualifie de « bouffon sous kétamine » – a fait de lui une star. L’ancien maire de Vichy a en effet reçu des invitations médiatiques d’Italie, d’Espagne, d’Estonie, de CNN, et même de la très prestigieuse BBC. C’est le résultat de plusieurs années passées à se concentrer sur l’art oratoire, plutôt que sur le pénible travail de parlementaire. Pas de séances de nuit, que des causeries en pleine lumière.