« Attal président ! » Ce dimanche-là, ces deux mots auront officiellement fait basculer l’intéressé dans la catégorie des candidats à la prochaine compétition élyséenne. Jusqu’à présent, Gabriel Attal s’était toujours refusé à avouer publiquement son envie d’y concourir. Au final, d’autres l’auront fait pour lui et le raout de son parti à Saint-Denis sera apparu aux yeux de tous comme le dévoilement d’une ambition.
« Il est long, le chemin de l’espoir, mais je crois aujourd’hui qu’ensemble nous en franchissons le premier pas », lancera lui-même l’ex-locataire de Matignon lors de son intervention, faisant une allusion subliminale à sa future montée sur le ring.
Le lendemain, lors du bureau exécutif de Renaissance, programmé comme chaque lundi, la députée des Hauts-de-Seine Prisca Thevenot, une de ses plus fidèles, certifiera : « Il y a eu un avant et un après 6 avril. »