À l’occasion du procès de Gérard Depardieu qui vient de s’achever, Julia Courvoisier, avocate au barreau de Paris et chroniqueuse pour « Marianne », rappelle que la défense des prévenus et accusés doit être la plus libre possible, sans s’affranchir pour autant des règles déontologiques.
Nous venons d’assister à 4 jours d’audience lunaires consacrés à deux faits d’agression sexuelle qui auraient été commis lors d’un tournage par Gérard Depardieu. Des témoins, des plans des lieux constatés par huissier, une grande actrice venant dire que « l’on peut dire non à Gérard quand on est une femme », le sweat-shirt « fuck you » porté par la fille de l’acteur, des manifestations dansantes de féministes devant le Palais de justice, les caméras du monde entier attendant l’arrivée du prévenu en se demandant, non sans un certain voyeurisme malsain, s’il marchera ou sera en fauteuil roulant. Quel spectacle affligeant…