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Il suffit de se mettre au milieu de la salle du tribunal et de regarder les balles fuser. Les premières plaidoiries de la défense, dans le procès des financements libyens, ont été consacrées, cette semaine, aux avocats des prévenus liés de près ou de loin au système Djouhri, du nom d’Alexandre Djouhri, l’un des deux agents de corruption présumé du dossier. Djouhri était à l’Élysée comme chez lui sous Sarkozy, et fréquentait les plus grands capitaines du CAC 40 (Henri Proglio, Serge Dassault…). C’est peu dire que l’exercice a tourné au jeu de massacre entre les mis en cause.