Elle entre dans la salle Voltaire du tribunal de Paris sans faire de bruit, une apparition, couverte de diamants, corsetée dans une robe noire à épaulettes qui tombe jusqu’aux pieds. Sa mère, Kris Jenner, se tient à ses côtés, lunettes de soleil et costume cravate. Quatre gardes du corps et une publiciste accompagnent aussi Kim Kardashian. Une bague à l’un de ses doigts, un impressionnant solitaire, retient l’attention. Comme un pied de nez à ceux qui l’ont dérobée huit ans auparavant et qui sont assis là, tout près. Les quarante journalistes – sur les 490 accrédités – qui ont pu s’installer sur les bancs de la presse n’en perdent pas une miette.
« Hello », dit-elle à la barre, perchée sur des talons aiguilles. «Je suis Kim Kardashian, je veux remercier tout le monde, en particulier les autorités françaises de me permettre de venir parler. » « J’ai toujours beaucoup aimé Paris. Avant , je me promenais la nuit dans les rues, je m’arrêtais dans des cafés boire des chocolats chauds».