Méne contre le cours du jeu, le Paris Saint-Germain n’a pas douté bien longtemps. Moins de cinq minutes après l’ouverture de Rogers, Désiré Doué a remis les deux équipes à égalité d’une frappe lumineuse sous la barre de Martinez.
Le petit prince du Parc, en ce moment, c’est lui. Sur la lancée de ces dernières semaines où il a brillé sous le maillot du PSG, Désiré Doué a surgi à un moment clé du quart de finale contre Aston Villa pour remettre son équipe sur les bons rails juste avant la pause.
Aston Villa venait tout juste de prendre l’avantage grâce à Rogers contre le cours du jeu quand l’ancien Rennais a pris les choses en main. L’électron libre de cette attaque parisienne s’était déjà fait remarquer par ses dribbles et crochets dévastateur sur les côtés, mais que dire de cette frappe monumentale, flashé à 96 km/h.
Trouvé sur le côté gauche, Désiré Doué a logé un pétard sous la barre de Martinez à un moment critique d’un match que le PSG dominait nettement sans pour autant se procurer d’énormes occasions de marquer. Ce but fantastique, le troisième de Doué en 12 matchs de Ligue des champions, a sonné le réveil des Parisiens qui ont ensuite appuyé sur l’accélérateur pour multiplier les incursions dans la surface des Villans.
Dibu Martinez s’est employé pour fermer la porte à Désiré Doué notamment. En état de grâce, le jeune ailier parisien a bien failli inscrire un autre but mémorable en sortie de dribble, un enchaînement assorti d’une roulette que n’aurait pas renié un certain Neymar auquel il est souvent comparé.