Koke, milieu de terrain de l’Atlético de Madrid, s’est agacé de décisions arbitrales favorables trop souvent favorables au PSG, dimanche lors de la confrontation entre les deux équipes à la Coupe du monde des clubs qui a largement tourné à l’avantage des Parisiens (4-0).
Une lourde défaite mais un scénario pourtant un peu injuste. C’est l’avis de Koke (33 ans), milieu de terrain de l’Atlético de Madrid, après la défaite de son équipe contre le PSG (4-0), dimanche en ouverture de la Coupe du monde des clubs. S’il reconnaît la supériorité madrilène, l’international espagnol (69 sélections) estime que les décisions de l’arbitre roumain Istvan Kovacs ont trop tourné en faveur des hommes de Luis Enrique.
“Ça tombait toujours du même côté”
“L’équipe a bien débuté, mais on connaît le niveau du PSG, ce n’est pas pour rien qu’ils sont champions d’Europe”, a-t-il déclaré sur DAZN. “On savait que ce serait difficile, mais pour moi, 4-0, ce n’est pas juste. Alors qu’on aurait pu égaliser à 1-1 grâce à l’action d’Antoine (Griezmann, à la 45e+1) ça a fait 2-0 (but de Vitinha sur la contre-attaque). C’est un coup dur. L’équipe a essayé de pousser, on s’est créé des occasions.
“On a même marqué le 2-1, mais il l’a annulé avec une faute: s’il veut la siffler, il la sifflera, et s’il ne la siffle pas, il ne la sifflera pas”, a-t-il ajouté. “On a tous vu ce qui s’est passé, les petits détails, ça tombait toujours du même côté. Le PSG est un vainqueur honnête, vu son niveau, il était meilleur. On les félicite. Il faut pousser plus fort, comme en deuxième mi-temps, quand on a vu une équipe différente, qui voulait le ballon, qui attaquait… L’expulsion nous a déjà tués.”
Koke a ainsi déploré le but refusé à Julian Alvarez (58e) pour une faute préalable de Koke sur Désiré Doué. L’Atlético a finalement terminé la rencontre à dix après l’expulsion de Clément Lenglet pour avoir écopé d’un deuxième carton jaune pour protestation (78e). Relancé sur les nombreux avertissements reçus par son équipe (7), Koke s’en est d’ailleurs étonné. “Vous l’avez tous vu. Certains sont des cartons jaunes, d’autres non, mais ça se passe toujours comme ça…”, a-t-il conclu, amer.