Interrogé sur les débordements observés après le sacre du PSG en Ligue des champions, Teddy Riner a regretté ces images de violences et estimé qu’elles n’auraient pas eu lieu s’il avait été en responsabilité. Un pas de plus vers une entrée en politique?
Petit à petit, son programme se dévoile. Quelques semaines après avoir affirmé qu’il pourrait s’imaginer en futur candidat à l’Élysée, Teddy Riner a pris position sur un sujet régalien par excellence: la sécurité. Et comme sur les tatamis, le quintuple champion olympique n’est pas adepte du laxisme.
Interrogée au micro de BFMTV sur les débordements en marge de l’éclatante victoire du PSG, dont il est un fidèle supporter, en finale de Ligue des champions, la légende du judo a qualifié de “déplorables” les images de pillages et de violences qui ont fait le tour des télévisions du monde entier.
“C’est triste de voir qu’on ne sait pas fêter correctement en France. C’est dommage d’en arriver là, c’est dommage d’entendre qu’il y a des voitures qui ont brûlé, c’est dommage de voir qu’il y a des violences”, a déploré Teddy Riner.
Et si le judoka apprenti politique n’a pas souhaité nommer ceux qu’ils jugent responsables de ces débordements, il a toutefois envoyé une pique claire au gouvernement et notamment au ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau. “Je ne suis pas là pour dire qui est responsable. Mais il y a des gens qui sont nommés ministres pour rétablir la sécurité en France sur des événements comme celui-ci. C’est à eux qu’il faut demander des comptes, pas à moi”, a lancé la star française.
“Un point important de mon programme”
Interrogé alors sur le fait de savoir s’il aurait mieux fait s’il avait été ministre, Teddy Riner en a profité pour réaffirmer ses hautes ambitions en cas de reconversion en politique. “Est-ce que moi, ministre? Et pourquoi vous ne dites pas ‘est-ce que vous, président?'”, a répondu le judoka dans un sourire avant de répondre tout de même sur le fond.
“Ça ne se serait certainement pas passé comme ça. Je pense que la sécurité en France est un point important. Si un jour je devais (être candidat, ndlr), bien évidemment, ce serait un point important de mon programme”, a conclu le champion olympique.
Quant à savoir si cette campagne imaginaire pourrait prendre des atours concrets dans un futur proche, le judoka le plus titré de l’histoire a préféré rester évasif. “‘Why not’? Pourquoi pas, on n’y est pas”. On n’y est pas, mais le sujet revient décidément souvent sur la table.