Contactée par RMC Sport, l’UEFA a rappelé la stricte interdiction de revente des billets pour la finale de la Ligue des champions entre le PSG et l’Inter Milan, le 31 mai (21h) à Munich. Les tickets seront nominatifs et des contrôles d’identité pourraient être effectués.
Alors que le système mis en place par le PSG pour écouler ses 18.000 places pour la finale de la Ligue des champions fait grincer des dents, l’UEFA a publié un rappel ferme en direction des détenteurs des précieux sésames. La confédération européenne a fait savoir à RMC Sport ce mercredi que la revente de billes pour le choc entre le PSG et l’Inter Milan, le 31 mai à Munich est “strictement interdite”.
Des contrôles d’identité sont possibles
“Il n’est pas autorisé de revendre des billets qui sont d’ailleurs nominatifs”, rappelle-t-on au sein de l’instance. Des contrôles d’identité sont donc possibles à l’entrée du stade de l’Allianz Arena. Cette mise en garde est une mesure existante dans le règlement sur le sujet.
Une amende ou le remboursement d’éventuels bénéfices
“Afin de prévenir la violence et les actes criminels liés à la présence au stade, de faire respecter les interdictions de stade, de séparer les supporters des équipes participant au match et d’empêcher la revente non autorisée de billets, notamment pour empêcher la spéculation sur les prix des billets et, par conséquent, d’empêcher que les supporters et les consommateurs soient induits en erreur et paient des prix excessifs, non conformes à la structure tarifaire équitable établie pour le match, il est dans l’intérêt d’UEFA Events SA, de ses clients et spectateurs, ainsi que dans l’intérêt particulier de la sécurité des spectateurs, de restreindre de manière appropriée la revente non autorisée de billets”, indiquent les conditions générales de la billetterie pour la finale.
L’article 7.2 prévoit tout de même des exceptions. Il autorise la cession ou la vente de billet à un invité si le détenteur assiste au match avec ce dernier et à condition, entre autres, qu’il n’ait pas tiré un bénéfice supplémentaire de la vente du billet. L’article 7.9 évoque, lui, les sanctions allant d’une “amende” jusqu’au “remboursement total ou partiel de tout bénéfice excédant la valeur nominale du billet généré par la revente non autorisée du billet”.
Ce montant sera déterminé “en fonction de la quantité et de l’intensité des violations, du type et du degré de culpabilité (intentionnelle ou négligence), des efforts déployés par le demandeur ou l’invité pour procéder à la restitution, de la récidive éventuelle et, en cas de revente non autorisée de billets, de la quantité de billets proposés et revendus, ainsi que des produits ou profits générés par la revente”.