Le PSG et l’Inter vont s’affronter ce samedi, à 21 heures à Munich, pour la finale de la Ligue des champions. Un choc européen abordé avec confiance par la presse transalpine avant la “fin de cycle” des Intéristes, qui craint toutefois la performance de Gianluigi Donnarumma, ancien Milanais, dans le but parisien.
Les performances de Jannik Sinner à Roland-Garros, le Giro, la valse des entraîneurs sur les bancs de Serie A… La presse italienne ne manque pas de sujets à aborder ce samedi 31 mai. Mais le principal est évidemment l’affrontement entre le PSG et l’Inter Milan, en finale de la Ligue des champions (21 heures). Les Interistes visent leur quatrième sacre, quinze ans après le mythique triplé sous les ordres de José Mourinho et deux ans après la défaite contre Manchester City (1-0).
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Un souvenir à effacer selon Wesley Sneijder, interrogé par la Gazzetta dello Sport: “Ce n’est plus Istanbul: vous êtes plus forts.” Le Corriere dello Sport fait également le parallèle avec cette soirée aux milles regrets: “L’Inter, qui méritait de soulever la coupe à Istanbul, est certainement capable de battre le PSG de Lucho”.
Aussi une question d’argent
L’entraîneur du PSG, passé par la Roma en 2011-2012, est vu comme le grand artisan de la bonne saison parisienne: “Les choses ont légèrement changé sous la direction de Luis Enrique, à tel point que lors des derniers marchés des transferts, le club n’a dépensé ‘que’ 240 millions, dont 72 en janvier pour Kvara.” L’argent, au centre des débats également chez Tuttosport où l’on pense que le PSG peut enfin concrétiser “les plus de deux milliards d’euros investis sur le marché en près de 15 ans par Al-Khelaïfi.”
Quelques lignes plus tard, on rappelle que les Nerrazuris arrivent en fin de cycle, à l’image de leur entraîneur: “Pour Simone Inzaghi, dont l’avenir à l’Inter est affecté par des rumeurs venues d’Arabie saoudite, ce serait son premier triomphe européen en tant qu’entraîneur – en tant que joueur, il a remporté la Coupe de l’UEFA avec la Lazio en 1999.”
Le Corriere dello Sport va plus loin: “Des milliers de supporters de l’Inter vivent cette finale comme si c’était la dernière. Et d’une certaine manière, c’est le cas: probablement le dernier du cycle Inzaghi, le dernier pour certains joueurs de plus de 35 ans.” Et si la décision devait se faire aux tirs au but, la Gazzetta se méfie grandement de Gianluigi Donnarumma. Le portier de la Squadra Azzura, ancien de l’AC Milan, effraie par ses performances: “Sur sept fois où Gigio et son équipe ont atteint les tirs au but, six fois il a terminé les bras levés au ciel et les autres ont commencé à pleurer”.