Equilibrée, la finale de Ligue de champions entre le PSG et l’Inter Milan a des chances de se jouer lors de la séance des tirs au but samedi soir (21h). Et dans cet exercice, quelle équipe disposent des meilleurs spécialistes? Du meilleur gardien sur la ligne? De la meilleure préparation? Eléments de réponse.
A quatre-vingt dix minutes de son rêve. Ou peut-être un peu plus, si le Paris Saint-Germain est poussé en prolongation, voire jusqu’aux tirs au but, par l’Inter Milan samedi soir (21h). Equilibrée sur le papier, la finale de la Ligue des champions pourrait bien apporter un rab d’émotions à Munich et aller jusqu’à la séance fatidique.
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Les joueurs de Simone Inzaghi se sont préparés à l’exercice, ce jeudi à Milan, à l’entraînement. Ce n’a pas été le cas des Parisiens cette semaine. “A l’arrivée, c’est plus une question de feeling des joueurs et du gardien que ce que moi je pense. C’est une loterie sans être une loterie”, estimait Luis Enrique après la qualif’ parisienne face à Liverpool à l’issue d’une séance de tirs au but en 8es de finale (remportée 4-1 par les Parisiens). Mais à ce petit jeu au (très) gros enjeu, qui semble être le mieux armé?
Sur la ligne, se présenteront deux des meilleurs gardiens du monde, loin d’être les plus maladroits dans cet exercice. Paris peut compter sur les 1,96 m de Gianluigi Donnarumma, une envergure impressionnante qui prend beaucoup de place dans la cage. L’Italien a remporté 6 des 7 séances de tirs au but auxquelles il a eu à participer, les deux dernières dans des matchs à très gros enjeu: contre Liverpool en 8es de finale de C1 cette saison, et en finale de l’Euro 2021 avec l’Italie face à l’Angleterre (1-1, 3-2 aux t.a.b.).
Un meilleur taux de conversion pour Paris
Avec le PSG, “Gigio” présente un bilan de 6 arrêts sur 25 penalties (ou t.a.b.), soit 24% d’arrêts. Un ratio de 1 sur 4, qui lui permettrait de faire au moins une parade lors d’une éventuelle séance ce samedi face aux Intéristes. Rassurant.
En face, Yann Sommer n’est pas en reste. Avec l’Inter Milan, le Suisse dispose d’un bilan quasi équivalent à Donnarumma (23% d’arrêts). Mais dans les têtes tricolores, Sommer est aussi celui qui avait éliminé les Bleus dans cet exercice lors de l’Euro 2021 en 8es de finale (3-3, 5-4 aux t.a.b.), détournant notamment la tentative de Kylian Mbappé. Un avantage psychologique qui pourrait jouer à Munich?
Côté tireurs, les débâts tournent… légèrement à l’avantage des Parisiens. Les joueurs de la capitale ont converti 16 de leurs 18 tentatives cette saison (89%), penalties et tirs aux but confondus. Le pourcentage tombe à 82% pour l’Inter (14 réussis sur 17). Deux spécialistes de l’exercice se feront face à Munich, Hakan Calhanoglu et Vitinha, préposés aux penalties pour leur équipe. Même si le Portugais a raté le sien contre Arsenal (2-1, le 7 mai), il reste une valeur sûre (5 buts sur 6 tentatives).