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PSG-Inter Milan: “J’étais sur la pelouse avec les joueurs”, Paul de Saint Sernin raconte son week-end de folie entre Munich et Paris

juin 5, 2025
in @RMC SPORT, Sportive
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PSG-Inter Milan: “J’étais sur la pelouse avec les joueurs”, Paul de Saint Sernin raconte son week-end de folie entre Munich et Paris
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Paul de Saint Sernin a vécu un week-end inoubliable entre l’Allianz Arena et les tribunes du Parc des Princes. L’humoriste de 33 ans, qui jouera son spectacle à l’Européen à partir de la rentrée, était aux premières loges lors du sacre historique du PSG en Ligue des champions. De la pelouse de Munich, où il a pu célébrer avec les joueurs, jusqu’aux festivités dans la capitale, le comédien raconte ses plus beaux souvenirs à RMC Sport.

Paul de Saint Sernin, comment vous sentez-vous quelques jours après le sacre historique du PSG en Ligue des champions?

Je n’arrive pas vraiment réaliser, parce qu’il n’y a pas eu cette difficulté habituelle en finale. On a fait la fête, on a trop bien joué au foot, mais je n’arrive pas à me dire qu’on a gagné la Ligue des champions et qu’on est la meilleure équipe du monde. Le PSG, ça reste le club en bas de chez moi, avec le Parc des Princes qu’on connaît et notre maillot Hechter. Je n’arrive pas à me dire qu’on l’a fait, comme le Real Madrid par exemple. Personne ne joue au mieux au foot que nous et en même temps, c’est mon PSG quoi. Ce n’est pas loin de chez moi, ça semble accessible, presque familial. Je vais au stade en métro, je connais les gars de la sécu. Je serre régulièrement la main de Nasser. C’est trop bizarre comme sensation. Mais je vois que ça a marqué tout le monde. Mercredi, j’étais à Roland-Garros et des mecs s’amusaient à crier ‘Ousmane, Ballon d’or’ dans les tribunes. Les gens riaient, ils avaient tous la réf, alors que le public de Roland n’est pas forcément celui du foot.

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Vous avez vécu la finale face à l’Inter à l’Allianz Arena de Munich…

J’ai été invité par un sponsor, avant même de savoir que c’était Paris en finale. Ils m’ont proposé de venir au moment des quarts de finale. J’étais trop content parce que j’ai suivi à fond cette campagne européenne. J’étais au Parc contre City. Le PSG m’a fait venir à Birmingham pour le retour contre Aston Villa, j’avais même fait une parodie de Bref. sur les réseaux. J’étais encore plus impliqué que d’habitude. Donc quand on m’a proposé d’assister à la finale, je me suis dit: ‘Imagine, c’est avec mon club, le premier sacre de l’histoire’…

Dans quelle tribune étiez-vous installé?

J’étais avec les familles des joueurs. Je tourne la tête à droite, il y a le frère de Marquinhos torse nu, en larmes, qui me prend dans ses bras alors qu’on ne s’est jamais vu. Je tourne la tête à gauche, je vois Carol, la femme de Marquinhos, en train de chanter. Derrière moi, il y a le frère d’Hakimi et sa maman. Lorsqu’Achraf marque le premier but, je me retourne et je vois sa maman qui saute de joie, avec son frère qui me checke alors qu’on ne se connaît pas. Je lui dis: ‘Mec, merci, merci’, alors que ce n’est même pas lui qui a marqué (sourire). Après, je vois le petit frère de Dembélé, je le checke et je lui souhaite le Ballon d’or. Humainement, j’ai vécu un truc hyper fort. L’émotion était énorme. Dans la tribune, il y avait aussi Kingsley Coman, ça m’a fait halluciner. Il est venu supporter Paris, comme un titi, alors qu’il est sous contrat avec le Bayern. Dans quel autre club de foot tu peux voir ça?

Vous avez pu descendre sur la pelouse avec les joueurs après la remise du trophée…

Ce n’était pas prévu au départ. Lorsque les joueurs sont venus célébrer devant, quelques personnes du PSG m’ont reconnu, parce qu’ils savent que je supporte le club. Ils m’ont fait un signe de la main en m’invitant à descendre. Je n’avais pas de bracelet ni d’accréditation, mais ils ont demandé aux stadiers allemands de me laisser passer. Ils m’ont dit: ‘Viens fêter avec nous, tu fais partie de la mif’. Je suis passé sous le cordon et je me suis retrouvé sur le terrain. Presnel (Kimpembe) est venu vers moi en me disant: ‘Mon gars, t’es là’. Il m’a dit: ‘C’est bon on l’a’. Je me suis senti trop fier au milieu de mes idoles et de mes héros. J’ai essayé de ne pas trop penser au côté historique du moment pour en profiter un maximum.

Qui avez-vous croisé sur le terrain?

J’ai vu Ousmane (Dembélé) et son agent, avec qui j’ai un peu échangé. Je lui ai dit: ‘Ce soir, il y a eu 5-0 et ton gars n’a pas marqué, alors que tout le monde essaye de lui monter la tête avec le Ballon d’or. A aucun moment, il n’a oublié un coéquipier ou forcé son jeu. Au contraire, il a fait le pressing et il s’est battu pour faire marquer les autres.’ Et son agent m’a répondu: ‘C’est ça Ousmane, c’est sa mentalité, tu ne le verras jamais faire autre chose’. J’ai fait une petite blague à Bradley (Barcola) en lui disant que c’était l’homme le plus rapide de sa génération. J’ai checké Gigio (Donnarumma) et Warren (Zaïre-Emery). J’ai longuement serré la main de Luis Campos, en le remerciant pour les recrutements de Pacho, Joao Neves, Désiré Doué ou Kvara. J’ai aussi croisé DJ Snake et il m’a dit: ‘J’adore ce que tu fais, merci de dire tout ce que tu dis. On va se boire un café après, ok?’ Moi, je lui ai dit que je kiffais sa mentalité. C’était trop cool. J’ai croisé aussi le président Nasser, Malik (Bentalha), Teddy Riner et son papa, Alexandre Letellier, Javier Pastore…

Vous avez pu soulever la Ligue des champions?

Je n’ai pas voulu la toucher. Je me suis dit: ‘C’est la Ligue des champions’. Il y a presque un côté religieux, on ne peut pas la brandir comme ça. Je ne l’ai pas prise alors que j’aurais pu avoir ma photo avec. Mais je ne sais pas, c’est un trophée et moi je ne l’ai pas gagné. Je me serais senti trop mal de la brandir. Mais je l’ai vu de très près par contre.

Qu’avez-vous fait après le match?

Je suis rentré avec les employés du PSG. Les mecs font tous les déplacements, c’est une famille, des visages que je connais. Je leur ai fait un discours dans le mini-bus, en les remerciant pour leur investissement. On a croisé la famille de Mayulu, je leur ai demandé de remercier le petit. On a aussi vu Amine, Pfut et Inoxtag qui marchaient dehors. J’ai demandé au chauffeur qu’on s’arrête, on les a fait monter et on s’est retrouvés à chanter avec eux sur le trajet. Ensuite, on est rentrés, on a bu un dernier verre et je suis allé me reposer, pendant que les salariés du club bossaient pour préparer les festivités au Parc des Princes le lendemain.

Vous étiez d’ailleurs présent à nouveau lors de ces festivités…

Le PSG m’a appelé dans l’après-midi en me proposant de venir. J’y suis allé vraiment comme un supporter, même si je n’avais plus de voix. Je me suis retrouvé à côté de Teddy Riner, lui aussi était en mode fan. C’était un moment hors du temps. Moi, je ne sors pas d’habitude, je ne fais pas de fête, tu ne me verras jamais dans une boite de nuit. Mais là, c’était mon truc à moi. J’ai kiffé les célébrations, après c’était forcément moins intense, parce que c’était monté trop haut la veille. D’ailleurs, depuis ce week-end, les gens me lancent des “Allez Paris” quand ils me reconnaissent.

Paul de Saint Sernin au Parc des Princes, le 1er juin 2025 © PSG

Pensez-vous revivre des émotions aussi fortes avec le PSG?

Si on la regagne dans les prochaines années, je serai trop content, mais elle n’aura pas la même saveur que la première. Quand tu tires un élastique pendant près de quinze ans, il part tellement loin… C’est indescriptible. Même pour les joueurs, je me suis dit: ‘Là, ils partent direct en sélection mais comment ils vont faire pour kiffer?’ Après avoir vu le Paris de Luis Enrique rouler sur l’Inter, c’est dur de passer à la Ligue des nations je t’avoue. Quand tu cours après un rêve toute ta vie et que tu l’obtiens, tu te dis: ‘Qu’est-ce qu’on va faire maintenant?

Pour revenir à cette finale contre l’Inter, qu’est-ce qui vous a le plus impressionné?

Avec mes voisins en tribunes, on se disait: ‘On sait qu’on joue bien au foot mais là c’est abusé ce qui se passe’. Le ballon tournait, on était toujours dans leur camp. Vitinha se baladait au milieu, on aurait dit que c’était facile. Ils étaient tout en décontraction face à des joueurs comme Barella, Çalhanoglou ou Mkhitaryan. On avait l’impression de jouer Reims ou Strasbourg. C’était presque trop simple. On jouait comme sur FIFA. Mais le soulagement est venu lors du troisième but de Doué. Là, je me suis dit: ‘Ça y est, c’est bon, on est champions’. Après, j’étais relâché et j’ai pu profiter de la fin de match.

Un petit mot sur la finale magistrale de Désiré Doué, élu homme du match…

J’ai une tendresse particulière pour lui, je l’ai souvent dit. Quand il est arrivé, c’était ma recrue préférée, j’en avais parlé à tous mes potes. Ce joueur-là me fume. Ce n’est pas normal d’être aussi prêt à cet âge-là (19 ans). L’un de ses formateurs m’a dit qu’il n’avait qu’un seul défaut à Rennes, c’est qu’il faisait parfois des dribbles pour amuser la galerie. Et aujourd’hui, il a gommé ça. C’est un peu Neymar qui adore défendre et bosser physiquement, donc ça ne peut que devenir le meilleur joueur du monde.

Marquinhos est-il devenu le joueur le plus emblématique de l’histoire du PSG en remportant cette Ligue des champions?

Oui, oui. Au stade, on se disait qu’il fallait gagner rien que pour lui. Il le mérite tellement. Il nous aime. Il pleure au premier degré pour Paris. Il ne fait pas semblant. Il a trop souffert avec toutes les désillusions qu’on a connu. Il voulait offrir ça aux supporters et à la ville. C’est pour ça qu’on a remercié Carol et sa famille à la fin. Ils sont plus parisiens que les Parisiens. Ils chantent des chants de Paris en allant à l’école le matin avec les enfants. En plus, Marquinhos a fait une bonne saison, même s’il n’est plus tout jeune. On ne l’a pas mis parce que c’est un ancien, il a été trop fort dans cette Ligue des champions. A chaque but, il est allé voir ses partenaires en faisant le signe du mental, genre on ne lâche pas. Il a dû leur dire: ‘Je vous aime bien les gars, mais la vie de ma mère que ça ne va pas m’arriver encore aujourd’hui. Je ne revivrai pas le Barça, Madrid ou Manchester. C’est impossible que je ne la soulève pas à la fin’. Il était en mode soldat. Il a pleinement joué son rôle de capitaine.

Paul de Saint Sernin sera en spectacle à la rentrée à l’Européen (17e arrondissement de Paris), deux jours par semaine de septembre à décembre, et en tournée dans toute la France.

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