Le débat était enflammé dans Rothen s’enflamme entre Jérôme Rothen et Jean-Michel Larqué au sujet de la responsabilité de Gianluigi Donnarumma dans la défaite du PSG contre Liverpool (1-0), mercredi, en huitième de finale aller de la Ligue des champions.
D’un côté, un portier taille patron, auteur de neuf arrêts et conscient d’avoir peut-être réalisé le meilleur match de sa carrière. De l’autre, un gardien battu sur la seule frappe cadrée adverse. Dans la chaude ambiance du Parc des Princes, le contraste a été saisissant entre Alisson et Gianluigi Donnarumma, mercredi. Impérial, le Brésilien a passé sa soirée à écœurer les attaquants parisiens, quand l’Italien a déçu en laissant Harvey Elliott l’ajuster à la 87e minute pour offrir une victoire inespérée à Liverpool en huitième de finale aller de la Ligue des champions.
Rothen: “Ce serait dégueulasse de dire qu’il a fait une bourde”
S’il a bien touché le ballon sur le tir du jeune milieu anglais, Donnarumma n’a pas eu la main assez ferme pour maintenir sa cage inviolée. De quoi en faire le principal responsable de la défaite parisienne ? Non, répond Jérôme Rothen. “J’ai entendu les critiques sur Donnarumma, mais qu’est-ce que tu veux dire… Bien sûr qu’il peut la sortir, mais ce serait dégueulasse de dire qu’il a fait une bourde. Ce n’est pas un arrêt facile. Ce n’est pas une bourde. Il faut être juste. Oui il peut la sortir, mais ce n’est pas un arrêt facile !”, estime-t-il.
Le débat a enflammé Rothen s’enflamme ce jeudi, avec un avis bien différent du côté de Jean-Michel Larqué : “On ne va pas le clouer au pilori. Mais il a le droit de la sortir. Le ballon n’est pas hors de portée, il le touche ! C’est le même poignet en guimauve qui avait fauté contre l’Atlético (défaite 2-1 du PSG en phase de ligue). Il n’a pas musclé son poignet… Ce n’est pas une insulte ni le mettre au poteau d’exécution que de dire qu’il n’a pas fait ce que les autres joueurs ont fait.”