L’avocate du clan Rabiot a confirmé ce vendredi le dépôt d’une plainte pour injure de la part de Véronique Rabiot. La mère et agente d’Adrien Rabiot avait été ciblée par des chants et banderoles insultants lors du Classique entre le Paris Saint-Germain et l’Olympique de Marseille au Parc des Princes.
Véronique Rabiot, la mère et conseillère du milieu de terrain d’Adrien Rabiot, a porté plaine contre X pour injure après avoir été la cible de banderoles et chants insultants le 16 mars lors du match entre le PSG et l’OM (3-1).
“Il s’agit d’une plainte contre X, pour injure. On veut pouvoir retrouver les auteurs et cerner les responsabilités. C’est une plainte complexe, elle est faite pour Véronique Rabiot, pour Adrien Rabiot et pour la mémoire de son père”, a déclaré à l’AFP Maître Romuald Palao. Le conseil de la famille Rabiot a précisé que la plainte avait été transmise par courrier jeudi au tribunal judiciaire de Marseille.
Le clan Rabiot pense à attaquer le PSG
Vendredi, un porte-parole de l’OM a confirmé à l’AFP que le club marseillais “s’associait pleinement à cette démarche en se constituant partie civile”.
“Cela touche l’ensemble des banderoles déployées au Parc des Princes ainsi que les chants entendus le soir du match”, a précisé Me Palao. “Dans un deuxième temps, nous envisageons d’assigner le PSG pour sa responsabilité en matière de police des terrains. Cela n’est pas encore fait, ça devrait l’être dans les jours qui viennent”, a-t-il ajouté.
Ancien joueur du PSG, Adrien Rabiot avait été accueilli par des sifflets nourris et des chants insultants répétés le dimanche 16 mars au Parc des Princes, où l’OM s’était incliné contre le club de la capitale.
Le milieu de terrain international avait aussi été ciblé par plusieurs banderoles offensantes déployées par des supporters parisiens, dont l’une qui évoquait sa mère, qui gère ses intérêts depuis le début de sa carrière, ainsi que son père. Ce dernier est décédé en 2019 après avoir souffert pendant 12 ans d’un “locked-in syndrome” provoqué par un grave AVC.
Dès le lendemain du match, Véronique Rabiot avait annoncé qu’elle comptait porter plainte. “Je suis déterminée. Parce que c’est allé trop loin, c’est trop. Qu’on nous insulte, moi ou Adrien, j’y suis habituée. Mais ils ne devaient pas parler du père de mes enfants”, avait-elle déclaré à l’AFP. L’OM avait de son côté dénoncé dans un communiqué les attaques “ignobles et inacceptables” visant Adrien Rabiot et sa famille.