Dans l’affaire de la vidéo à caractère sexuel enregistrée en 2023 par trois joueurs de l’équipe réserve du Real Madrid, l’accusation demande quatre ans de prison contre le footballeur Raúl Asencio, accusé d’avoir partagé cette vidéo en sachant qu’elle avait été tournée sans autorisation.
Selon les informations de Cope, dans l’affaire de la mineure qui apparaît dans la vidéo à caractère sexuel enregistrée en 2023 par trois joueurs de l’équipe réserve du Real Madrid, l’accusation demande quatre ans de prison, une amende de 20 mois à raison de 10 euros par jour et une indemnisation totale de 58.000 euros contre Raúl Asencio, accusé d’avoir partagé cette vidéo en sachant qu’elle avait été tournée sans autorisation.
Les autres joueurs également ciblés (Andrés García, Ferrán Ruiz et Juan Rodríguez) sont accusés d’un délit de divulgation de secrets consistant en l’enregistrement d’une vidéo sexuelle sans autorisation, avec la circonstance aggravante de l’avoir diffusée, et d’un autre délit de pornographie infantile, car une mineure apparaît dans les images. L’accusation demande des condamnations entre dix mois et quatre ans de prison.
Mis en examen
La juge en charge de l’enquête considérait qu’il n’y avait aucune preuve qu’Asencio ait été impliqué dans l’enregistrement des vidéos, mais qu’il était toujours accusé de les avoir diffusées, ou montrées à un tiers, en sachant ce qu’elles contenaient. Il est mis en examen pour “révélation de secrets sans consentement et violation de l’intimité, distribution et envoi à des tiers de vidéos sans consentement, captation et utilisation de mineurs à des fins pornographiques et détention de pédopornographie”.
Il a été pris à partie à plusieurs reprises dans des stades espagnols, notamment lors du dernier Clasico contre le FC Barcelone, où la Liga a dénoncé des chants “Asencio, en prison!” après que des médias espagnols ont évoqué son nom dans cette affaire. “L’accusation portée contre moi, comme le précise expressément la décision du tribunal elle-même, est de nature strictement provisoire. La présomption d’innocence doit donc continuer à prévaloir. Si des accusations sont finalement portées et qu’un procès commence, je continuerai à me défendre devant les tribunaux, en qui j’ai une confiance totale, en réaffirmant mon innocence de toute conduite criminelle”, s’était défendu le joueur dans un communiqué.