Après des mois d’incertitude, les salariés de la Fonderie de Bretagne retiennent leur souffle. Le tribunal de commerce de Rennes doit rendre ce 25 avril, sa décision sur la seule offre de reprise déposée, celle d’Europlasma.
L’offre de reprise prévoit de sauvegarder 240 CDI sur 285, et de garantir l’avenir de l’usine en maintenant l’activité automobile, tout en diversifiant une partie de son activité vers la production d’obus. Le groupe Europlasma, est en effet spécialisé dans la dépollution et la fabrication de pièces forgées pour l’industrie de défense.
Créée en 1966 et héritière des Forges historiques d’Hennebont, la Fonderie de Bretagne souffre depuis plusieurs années de la transition vers les véhicules électriques, qui demandent moins de fonte que les véhicules thermiques, et cherche d’urgence un repreneur depuis plusieurs mois.