Diplômé en création numérique, Ryùgo, 25 ans, rêve d’intégrer un studio de production audiovisuelle. Pour mettre toutes les chances de son côté, il a volontairement choisi une formation généraliste. Deux ans plus tard, il constate que son cursus universitaire prépare davantage au doctorat et qu’à l’insertion professionnelle. Pour « Marianne », il raconte.
Mon rêve est de travailler dans un studio de production de films, de courts métrages, de produits audiovisuels et de romans graphiques.
J’ai donc volontairement visé des formations larges pour pouvoir m’adapter à un large panel de métiers possibles sans en avoir un précis en tête. J’ai ainsi réalisé un DUT « métiers du multimédia et de l’internet », une licence professionnelle « création réalisation écriture pour le web » et un master « création numérique ». Finalement, terminer ma formation ne m’a aidé ni à préciser mon projet, ni à décrocher un poste. Au vu des enseignements prodigués, le master ne nous a quasiment pas préparé à la vie professionnelle mais seulement à rendre un mémoire. Pour les enseignants, seul le doctorat existait en fin de parcours alors que ça ne concernait que 3 % de la promotion.