Après l’annonce de l’éviction d’Antoine Kombouaré, le FC Nantes doit maintenant se trouver un nouvel entraîneur, dans un contexte économique difficile. Les Canaris ont ciblé plusieurs profils intéressants, à l’image de Pierre Sage, Luis Castro ou Ahmed Kantari.
Alors que le FC Nantes a officialisé ce mardi l’éviction d’Antoine Kombouaré, la question de son successeur se pose désormais. “C’est une page qui se tourne et un nouveau chapitre qui s’ouvre avec une feuille de route claire: repartir de l’avant en prônant le beau jeu et en faisant confiance à la formation”, a déclaré le propriétaire Waldemar Kita dans un communiqué. Kombouaré était sous contrat jusqu’en 2026 et va donc coûter des indemnités aux Canaris, dans une situation économique très tendue pour le club nantais, comme pour la plupart des clubs français.
Le budget du FCN pour la saison prochaine devrait d’ailleurs subir une baisse significative. Pour succéder au coach kanak, le nom de Pierre Sage est évoqué en numéro 1 depuis déjà plusieurs semaines. Son profil coche toutes les cases, mais l’ancien Lyonnais est courtisé. En France, le RC Lens y pense, même si aucun contact n’aurait encore été établi. L’entraîneur de Dunkerque Luis Castro est cité comme une autre piste, mais le Portugais a encore deux ans de contrat avec les Nordistes et le club de Demba Ba a déjà fait savoir que son départ ne serait pas gratuit, ce qui semble être un frein.
La piste Ahmed Kantari prend de l’épaisseur
Autre Portugais cité, Vitor Bruno qui connaît la Jonelière puisqu’il était l’ancien adjoint de Sergio Conceiçao lors de son passage réussi à Nantes avant de le suivre à Porto et de prendre les rênes de l’équipe entre juillet 2024 et janvier 2025.
Un quatrième nom revient également avec insistance et prend de plus en plus d’épaisseur, selon nos informations: celui d’Ahmed Kantari. L’ancien coach de Valenciennes a un gros avantage, lui qui a rejoint le FC Nantes en fin d’année dernière en tant qu’adjoint de Kombouaré. Il est une solution poussée en interne. Une solution également moins onéreuse. Quoiqu’il en soit, en se décidant d’écarter tôt son entraineur trois jours après la fin du championnat, les dirigeants nantais peuvent se donner du temps pour réfléchir.