Si les récits semblent irréconciliables à première vue, l’activiste politique palestinien Samer Sinijlawi estime que la reconnaissance d’une « histoire commune » entre Israël et la Palestine permettrait de construire un « avenir commun ». Selon ce membre de l’opposition au sein du Fatah et président-fondateur du Jerusalem Development Fund interrogé par « Marianne » comme quatre autres grandes voix sur la solution des deux États, cette dernière demeure « la seule issue à ce conflit ».
L’origine de ce conflit réside dans l’existence de deux récits contradictoires, chaque partie revendiquant des droits exclusifs sur la Terre sainte. À première vue, ces récits semblent irréconciliables, mais il suffit de peu pour qu’ils ne fassent plus qu’un. Cela commence par la reconnaissance, par les Palestiniens, des droits historiques des juifs sur cette terre – un lien ininterrompu qui remonte à quatre mille ans.