Forfait pour la demi-finale du championnat paulista contre les Corinthians (défaite 2-1) dimanche, Neymar a fondu en larmes dans le vestiaire en annonçant son absence à ses partenaires, dans une vidéo diffusée sur les réseaux de la société qui gère son image.
Neymar (33 ans) n’a rien perdu de son émotivité en rejoignant Santos, son club formateur. La star brésilienne a très mal vécu de devoir renoncer à la demi-finale du championnat paulista perdue par son équipe contre les Corinthians (2-1), dimanche. Touché à l’arrière de la cuisse gauche lors du quart de finale contre Bragantino, il a perdu son contre-la-montre pour être remis à temps pour la rencontre. La présence d’un œdème a convaincu son entraîneur Pedro Caixinha de ne prendre aucun risque même si l’ancien joueur du PSG a participé à l’échauffement avant la rencontre.
“Vous ne savez pas ce qui se passe dans ma tête en ce moment”
La décision de ne pas jouer a donc beaucoup affecté “Ney”, comme l’a montré une vidéo diffusée par NR Sports, la société qui gère l’image de l’international brésilien (128 sélections, 79 buts). Le document montre les efforts consentis par le joueur dans sa rééducation pour être prêt le jour-J, puis le discours d’un de ses partenaires pour annoncer son absence pour le match.
“C’est un honneur pour lui d’être ici, cela signifie beaucoup pour lui”, lance ce dernier. “Comme le coach l’a déjà dit, il ne sera pas sur le terrain aujourd’hui. Chacun de nous doit prendre un peu de lui et de la passion qu’il ressent pour ce maillot et pour ce club.”
En larmes, Neymar a alors pris la parole pour dire sa grande émotion de ne pas pouvoir aider ses coéquipiers. “C’est très difficile d’être de côté dans des moments comme celui-ci”, lance-t-il en s’essuyant les yeux. “Vous ne savez pas ce qui se passe dans ma tête en ce moment. C’est dur, très dur. J’ai essayé de contenir mes émotions de la meilleure manière, de ne pas vous montrer à quel point je me sens triste par rapport à vous tous mais… courez pour moi, s’il vous plaît! Je voulais être là avec vous, je voulais courir à côté de chacun d’entre vous. Vous ne savez pas à quel point mon cœur est désespéré en ce moment. Bon match et allez avec Dieu. Battez-vous ensemble et souvenez-vous qu’il n’y a pas de ballon perdu. Travaillez les uns pour les autres. Allez!”