Au lendemain d’une dernière journée de championnat riche en émotion pour Le Havre – sauvé dans les derniers instants face à Strasbourg – l’entraîneur du HAC, Didier Digard, a plaisanté en longueur sur la panenka folle de son joueur Abdoulaye Touré synonyme de maintien.
Le maintien de son équipe au bout du pied, à la 99e minute. Qui aurait parié sur un geste aussi fou qu’une panenka ? Sûrement pas Didier Digard, l’entraîneur du HAC dont le maintien lui a été offert par son capitaine plein d’audace Abdoulaye Touré, ce samedi au bout du temps additionnel sur la pelouse de Strasbourg (2-3).
“Si moi je l’avais tenté, tout le monde aurait tremblé !”, ironise même le coach, invité à réagir dans l’Intégrale Foot de RMC au lendemain d’un sauvetage dingue, sur le fil.
“Abdou (Touré) pensait vraiment que c’était le bon geste à faire à ce moment-là, ce n’était pas un plaisir personnel pour lui (…) il a beaucoup de sang-froid”, a continué Didier Digard qui félicite son milieu défensif. Lui qui avait déjà pris ses responsabilités à la 43e minute de jeu sur un premier penalty qui offrait à son équipe l’égalisation.
11 penalties pour Touré avec Le Havre et aucun manqué
“On a beau essayer de prendre du recul, c’est encore trop tôt… C’est fantastique, on est maintenu, il n’y aura pas de barrages (…) C’est un scenario fou mais quand je vois le mental de ce groupe, je ne suis pas surpris. Très sincérement je l’ai imaginé ce penalty d’Abdou (Touré), je l’ai eu plein de fois en tête. Pourquoi ? Je ne sais pas c’est inexplicable…”, révélait Didier Digard en conférence de presse d’après match.
Une vision curieuse de l’entraîneur du HAC même si Abdoulaye Touré s’est montré particulièrement efficace sur cet exercice des penalties depuis son arrivée au club il y a deux ans. C’est simple, l’international guinéen de 31 ans n’a raté aucun des 11 penalties tirés avec Le Havre sur ses deux saisons (le penalty contre Saint-Etienne, début mars, étant marqué en deux temps).