Les détails de l’enquête menée par l’institut de sondage Cluster17 pour « Marianne » confirment la sympathie dont bénéficie l’ancien Premier ministre de Jacques Chirac dans l’opinion. Mais son espace politique semble introuvable : désormais apprécié surtout par les électeurs de gauche, Dominique de Villepin n’est pour l’heure pas considéré comme un candidat crédible par ces derniers.
C’est un sondage qui a définitivement fait basculer Dominique de Villepin dans une autre dimension – et, au passage, l’a propulsé à la « une » du dernier numéro de Marianne. Jusqu’ici, les observateurs se contentaient de scruter d’un œil intéressé le retour de l’ex-Premier ministre sur la scène médiatique, voyant notamment ses prises de position sur la politique internationale (et notamment au sujet du conflit israélo-palestinien) lui conférer une sympathie nouvelle à gauche.
C’était donc avant le coup de tonnerre de ce baromètre de l’Ifop, publié fin février, qui catapultait Villepin « personnalité politique préférée des Français » (53 % de bonnes opinions) et lançait les spéculations sur une candidature à la présidentielle. Une perspective sérieusement envisagée par l’ancien ministre des Affaires étrangères, comme le démontre l’enquête récemment parue dans nos colonnes.