Dans notre société qui rejette la souffrance, on entend pourtant assez peu les critiques contre la pire façon de tuer les animaux dans les abattoirs : l’abattage rituel, sans égorgement, pratiquée par l’islam et le judaïsme.
Les animaux sont des non-humains, des êtres conscients et « sentients ». Aussi est-il aujourd’hui très mal vu de jeter son chat par la fenêtre. Selon les animalistes, monter sur un cheval, promener son chien en laisse ou regarder un poisson tourner dans son aquarium est une forme d’esclavage. Élever une vache pour manger sa côte de bœuf, pire encore. Dans notre société bienveillante et inclusive, on ne fait plus souffrir. Pourtant, on entend peu les critiques contre la pire façon de tuer dans les abattoirs : les abattages rituels. Dans le Deutéronome comme le Coran, l’animal doit être tué au couteau : il s’agit de la dhabiha pour les musulmans, la shehita pour les juifs. Selon ces traditions, avant la mort, le sang doit couler afin que l’âme de l’animal aille directement à Dieu qui l’a créé.