C’est un nouveau coup dur pour Stellantis. Le constructeur franco-italo-américain, notamment à la tête de Peugeot, Fiat et Chrysler, continue de souffrir sur le plan commercial. Ce vendredi, le groupe a publié une estimation de ses facturations au titre du premier trimestre (en clair, le nombre de véhicules livrés aux concessionnaires ou directement aux clients). Or ces chiffres ne sont pas bons. Sur les trois premiers mois de l’année, le constructeur aujourd’hui dirigé par John Elkann, qui en a pris les manettes depuis l’éviction de Carlos Tavares, a vu ses livraisons de véhicules chuter de 9% sur un an, à 1,2 million d’unités.
C’est en Amérique du Nord, et en particulier aux États-Unis, que la baisse est la plus prononcée. Celle-ci atteint 20 %, à 325 000 unités. Dans son communiqué, Stellantis argue que la production a été « plus faible en janvier », du fait « d’une période prolongée de vacances », mais aussi de « la montée en cadence des pick-up Ram HDT de nouvelle génération ».