« Wall Street mal en point », « risque de récession aux États-Unis », « menace inflationniste »… ces bandeaux des chaînes d’information en continu n’ont pas de quoi perturber Stephen Miran : pour lui, tout se passe comme prévu.
Inconnu du grand public, cet économiste américain d’à peine 41 ans est pourtant l’architecte de la nouvelle politique économique de Donald Trump. Très discret jusque-là, « l’économiste en chef » du président américain va désormais prendre davantage la lumière. Il a en effet été confirmé cette semaine par le Sénat à la tête du prestigieux conseil des conseillers économiques (CEA) de la Maison-Blanche.
Cette nomination est une consécration pour le jeune économiste, parmi les théoriciens et partisans de la « guerre commerciale » de Trump, à coups de droits de douane imposés sans sommation aux pays ayant les plus gros déficits commerciaux avec les États-Unis — Chine, Canada et Mexique en première ligne.