Quelles innovations feront rayonner la France et l’Europe demain ? Pour le découvrir, La Tribune réunit les meilleurs experts de la tech et parcourt la France à la recherche des start-up qui répondent aux grands défis économiques, sociétaux et climatiques de la décennie à venir.
À la clé pour les gagnants du plus grand concours de start-up de France : 100.000 euros d’espaces publicitaires dans La Tribune et La Tribune Dimanche, un portrait dans La Tribune, une visibilité accrue, la possibilité de passer sur BFM Business, deux places pour le France Digitale Day de septembre, et le prestige d’un prix national soutenu par l’ensemble de l’écosystème tech, qui a découvert depuis 12 ans de nombreuses pépites devenues des champions à l’image de Doctolib, Dataiku, Exotec, Leetchi ou ManoMano, entre autres.
Piloté par la rédaction de La Tribune, le jury de Tech for Future, composé de La Tribune et de ses partenaires Bpifrance, Business France, BNP Paribas, Dalkia, la Mission French Tech, et des acteurs des écosystèmes tech régionaux (Euratechnologies, ZeBox, La Mêlée, MamaWorks, Alsace Digitale, Le Palace/Ici Lundi), a primé 48 start-up lors de sa tournée de 8 étapes en métropole. Il s’est arrêté à Marseille (pour les régions Sud et Corse), Lyon (pour Aura), Nantes (pour Pays-de-la-Loire, Bretagne, Normandie et Centre-Val-de-Loire), Paris (pour l’Ile-de-France), Strasbourg (pour Grand Est et Bourgogne-Franche-Comté), Lille (pour Hauts-de-France), Toulouse (pour Occitanie) et Bordeaux (pour Nouvelle-Aquitaine).
Lors de chaque étape de la tournée, 6 start-up ont été primées, une par catégorie : Environnement et Energie, Industrie, Data et IA, Smart tech -innovations d’usage-, Santé et Start. Soit 48 gagnants.
Parmi eux, 6 seront désignés grands gagnants nationaux de leur catégorie. Les résultats seront annoncés le lundi 1er avril, au Terminal 7 porte de Versailles à Paris, lors d’une journée exceptionnelle de débats et de keynotes sur les grands enjeux de la tech européenne, en présence de speakers d’exception.
En plus des six grands prix nationaux par catégorie, ces start-up pourront auront une chance de gagner l’un des trois prix spéciaux : Coup de Cœur, International et Impact.
Les 8 start-up de l’année dans la catégorie Start
- Alhoma Systems – Thomas Delapierre (Aix-en-Provence, Sud)
Alhoma Systems fabrique des « loupes géantes », des concentrateurs solaires capables de générer de la chaleur à très haute température, pour les milieux industriels. Son premier cas d’usage fournit l’énergie pour une machine de réhydratation industrielle qui transforme les déchets en ressources.
- Alpha Impulsion – Marius Celette (Toulouse, Occitanie)
Alpha Impulsion vise à développer et industrialiser un service de lancement orbital avant la fin de la décennie, grâce à une technologie de propulsion hybride autophage propriétaire. Une fusée autophage n’a pas de réservoirs pour stocker son carburant. À la place, elle utilise un fuselage constitué lui-même en carburant. La fusée est brûlée en longueur, comme une bougie, rétrécissant au cours du vol. En supprimant les réservoirs et une majeure partie de la structure de la fusée, pour la remplacer du carburant, la fusée est beaucoup plus légère à la fin du vol : il ne reste que le moteur-fusée et le satellite, ce qui fait gagner beaucoup en performance et en coûts, tout en réduisant la combustion de carburant et la quantité de débris relâché dans les océans et dans l’espace.
- Ascend Beyond Space – Quentin Mannes (Chavanod, Aura)
Cette pépite savoyarde s’illustre dans la gestion des débris spatiaux. La start-up développe un propulseur révolutionnaire utilisant de l’eau comme carburant, qui permet la désorbitation des satellites en fin de vie.
- Ethiqais – Alina Holcroft (Strasbourg, Grand Est)
Cette deeptech commercialise une plateforme à destination des développeurs et managers d’IA, qui permet de mettre en place une gouvernance des systèmes IA, de les documenter de manière standardisée et auditable, et ce faisant, de respecter l’AI Act européen. Son objectif est de développer un modèle de gestion globale (compliance, gouvernance, tests, risques, sécurité) des systèmes IA. Ethiqais est aussi la seule start-up française engagée auprès de la Commission européenne sur la conformité et l’éthique de l’IA, via la signature du « AI pact voluntary pledge ».
- Green Fusyon – Jacques Mery de Montigny (Palaiseau, Ile-de-France)
Cette biotech produit de la chlorelle, une microalgue riche en protéines et oméga-3, destinée à être vendue comme ingrédient à l’industrie agroalimentaire. Son procédé de production unique permet d’offrir localement une source de protéines et d’oméga-3 parmi les plus décarbonées du marché.
- Head Control – Laura Thouzeau (Brains, Pays-de-la-Loire)
Cette start-up développe des technologies d’interaction homme/machine sans contact pour les personnes tétraplégiques. Son logiciel permet de contrôler sans les mains des interfaces digitales – dont les jeux vidéo -, avec ses yeux ou sa tête.
- Loumo – Corentin Mosset (Lille, Hauts-de-France)
Grâce à une combinaison de technologie d’intelligence artificielle et d’expertise humaine, Loumo propose aux professeurs des corrections rapides, précises et enrichies de feedbacks détaillés pour favoriser la progression des étudiants. Les établissements, notamment du supérieur, peuvent déléguer intégralement la correction de leurs examens, depuis la réception des copies jusqu’à leur restitution corrigée et enrichie.
- Nowa Cosmetics – Jessica Wydra (Bordeaux, Nouvelle-Aquitaine)
Nowa Cosmetics est la première marque d’hygiène sans eau ajoutée et sans rinçage. Son premier produit est un gel douche unique, dans laquelle l’eau potable a été remplacée par de l’eau de fruits sauvés du gaspillage. Fabriqué en France, le gel est composé à 99 % d’ingrédients d’origine naturelle, végan, testé dermatologiquement et gynécologiquement pour une utilisation sur le visage, le corps et les zones intimes. Le tout dans un packaging composé à 70 % de matières recyclées et 100 % recyclable.