Dans la deuxième saison de cette production Prime Video, l’ex-lieutenant « Gilou » de « Engrenages » dirige les Forces spéciales tricolores pendant la bataille de Mossoul (2016-2017). Une fois l’uniforme enlevé, le pensionnaire de la Comédie Française écoute Renaud, du rap et du classique. Et côté cinéma, il a été déçu par l’oscarisé « The Brutalist ». Il est le premier invité de notre rubrique “Parlez-nous de vos goûts !”.
Marianne : Vous êtes à l’affiche des séries « Cœurs noirs » et « Andor », et de Pinocchio créature jusqu’au 29 juin à la Comédie Française. Vous avez quand même le temps de lire ?
Thierry Godard : Oui, en ce moment je lis Wanderer (Marest éditeur, 2024), l’autobiographie de l’acteur Sterling Hayden (1916-1986). Il y évoque la période de la « chasse aux sorcières » et sa fascination pour la mer. C’est passionnant. Jeune, j’étais un « loubard qui lisait ». J’ai alors découvert Zola, Stendhal, Flaubert… Aujourd’hui, j’aime des écrivains américains comme Toni Morrison, Gabriel Tallent, David Vann ou Jim Harrison. Je m’identifie beaucoup au tiraillement et à l’imposture sociale du Martin Eden de Jack London.