À Villefontaine (Isère), des tirs à l’arme automatique contre une habitation également incendiée ont marqué une nouvelle escalade de violence. Derrière les actions revendiquées par le groupe DDPF, une alliance troublante semble se dessiner entre narcotrafiquants et rhétorique d’ultragauche, unis par une haine commune de l’État.
La vidéo, postée lundi 21 avril sur les réseaux sociaux, fait froid dans le dos : on y voit des hommes cagoulés tirant à l’arme automatique sur les maisons d’un lotissement, dont les portes ont été incendiées par des cocktails Molotov et où logent des surveillants de prison, à Villefontaine (Isère). Elle est signée DDPF, pour « Défense des droits des prisonniers français », un mystérieux groupe qui sévit sur le territoire depuis une quinzaine de jours. Sous la vidéo, une récompense de 1 000 euros est promise « pour toute adresse de surveillant », jusqu’à 5 000 euros pour celle d’un directeur de prison.